Suivre sa passion, les opportunités sont ailleurs, faire un business plan avant tout… Maxime Victor, entrepreneur et coach dit tout selon son expérience dans le monde des affaires. Dans cette première partie de la série, nous vous livrons 5 cinq ‘’mensonges’’ de l’entrepreneuriat selon Mr Maxime.

Basé au Québec au Canada, Maxime Victor est un entrepreneur à succès très connu sur Internet. Originaire d’Afrique, coach-formateur et conférencier en entrepreneuriat, cet afro-entrepreneur nous partage son expérience. Parlons-en.

1. Bâtir ton entreprise sur ta passion

« Imaginez, tu as une passion pour les gâteaux sains. Pensez-vous pouvoir vendre des gâteaux sans sucre ? » Y-a-t-il un marché pour ça ? On le sait tous, on lance un business pour répondre à un besoin. Proposer une solution à un problème dans un marcher existant.

La passion seule ne suffit pas. Il te faut d’abord une clientèle, premier critère. Deuxième critère, c’est ton produit. Il peut être un bien ou un service qui répond à un besoin. Résolvant un problème de ta clientèle. Troisième critère, c’est le cash. Pour Maxime, t’es en affaires pour faire du profit. Eh oui ! Il ne s’agit pas du bénévolat à la con. Mais gagner de l’argent.

2. Les opportunités sont ailleurs

Faux, les opportunités sont partout au monde. Elles ne sont pas qu’aux États-Unis par exemple. « Un jour je me rends en RDC, pour faire une série de conférences sur l’entrepreneuriat. Et un participant m’interpelle, tu sais Maxime, ici au Congo, à Kinshasa il plusieurs problèmes, comme le problème de transport. Mais lorsque qu’on parle de beaucoup de crises ou de problèmes, on parle aussi d’opportunités ! » Les grands empires ont été battus en période de crise…

3. Business plan : faire un plan d’affaires avant de lancer ton entreprise

« Ce document de 30 à 50 pages qu’on te demande de rédiger. C’est n’importe quoi ! » Selon Maxime, comment peux-tu planifier tes activités d’ici les prochaines années, alors que tu n’as pas même généré 1 dollar américain ? Tu ne peux pas tout planifier. Il y a beaucoup de facteurs intournables.

Le jour où tu vas te lancer sur le terrain, en contact avec ta clientèle, c’est là où que tu découvres que ton plan tombe à l’eau. Le plan d’affaires a été instauré pour les grandes sociétés qui sont déjà en place depuis plusieurs années et qui veulent croître leurs activités. Exemple Toyota qui a plan d’affaires sur les 100 prochaines années. Imaginez !

Alors, lorsque tu approches une banque, ou un investisseur, ce ne sont pas tes belles phrases qu’ils vont lire. Ils veulent connaître tes chiffres ! Tes revenus qui rentrent et les profits qui restent. Ce que tu dois faire par contre, c’est un plan d’action qui te pousse sur le terrain le plus rapidement possible. Afin de générer des profits, une liquidité. Le cash-flow à court terme, permet de survivre, payer ses factures. Sur le long terme, il favorise la croissance.

Mais, si tu as besoin d’une certaine assurance avant de te lancer, voici ton plan d’affaires. Premier critère. Ayez des contacts avec vos potentiels clients. Fais un sondage, un échange… peu importe, cherchez à connaître leurs irritations, frustrations ou problèmes afin d’apporter une solution. Deuxième critère : cherchez à connaître les potentiels concurrents. Qui sont-ils, quelles sont leurs forces et faiblesses ? Comment te différencier d’eux ? Ce qu’on appelle ta valeur ajoutée. Et dernier critère. Concevez une démonstration.

Par exemple pour le e-commerce, faites déjà votre site web bêta. Commencez à vendre dessus de petits produits, des échantillons tout en améliorant le business. C’est ça une vraie étude du marché dans l’action.

4. Ne parle pas de ton projet

Maxime encourage les entrepreneurs qui veulent se lancer de parler de leur projet aux proches. Pour lui, c’est première aide qui soit. Personne ne peut t’aider, si tu n’en parles pas. Tu dois recevoir des critiques constructives. Bâtir une équipe. Ce n’est pas du one men show. « Seul on va plus vite, mais avec les autres, on va plus loin. »

Certains craignent se faire voler les idées du business. Peut-être. Mais croyez-vous vraiment des personnes qui n’arrivent pas à exécuter leurs propres idées d’affaires, c’est les tiennes qu’elles vont appliquer ? On peut te copier au lancement ou après. Oubliez les brevets et les secrets professionnels. La seule façon de se protéger, c’est l’innovation.

5. Pas besoin de Coaching

Sans un coach, pensez-vous que Michael Jordan pouvait devenir le grand sportif qu’il était ? Si tu es une personne qui veut être dans la moyenne, sans trop ne pas se forcer, avoir des résultats modestes en effet, tu n’as pas besoin du coaching.

Par contre, si tu veux être le meilleur de ton domaine, accomplir des résultats exceptionnels, atteindre le niveau d’excellence, alors oui, tu as besoin du coaching. Sixième mensonge : pas besoin de lire. On en parlera dans la seconde série. En commentaires, veillez nous faire part aussi de ton opinion sur ces points abordés.

Vous pouvez le suivre ici dans cette vidéo

L’équipe.


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