Face à face, les jeunes issus de différents milieux professionnels ont partagé et échangé à propos de la valeur ajoutée que la forêt du bassin du Congo représente dans la vie quotidienne et surtout dans l’entrepreneuriat. Les activités de ce projet de communication en question, visent à élargir et renforcer les connaissances des jeunes professionnels, sur la façon dont la forêt du bassin du Congo peut servir leurs intérêts, et comment ils peuvent identifier des opportunités qu’il offre, et aussi participer à l'amélioration de la gouvernance forestière.
Un des intervenants, Hervé Mukulu, blogueur et journaliste, pour lui, « il est temps de réveiller les consciences des jeunes et de trouver des solutions durables, et l'implication totale de l'État en faveur de la protection de ces espaces protégés. » Pour l'ingénieur en hydroélectrique, Joseph Sabato, les lois nationales ou internationales sur la protection des forêts doivent être appliquées, c’est l’une des solutions pour protéger l’environnement et en particulier la forêt du bassin du Congo.
Ce projet vise les jeunes professionnels en particulier. Il s’appuie sur le diagnostic issu de l'étude d'audience de Pulitzer Center, qui a montré que les jeunes professionnels ne sont pas ignorants de la forêt du bassin du Congo et qu'ils suivent passivement les informations sur ce sujet. En outre, ils sont capables de faire le lien entre le changement du climat et la forêt du bassin du Congo. Et entre le changement climatique, les émissions du CO2 et la déforestation.
Pour Joseph Kayani, directeur exécutif de l’ONG ASCEN travaillant dans la protection de l’environnement, « il est important de conscientiser les gens, en communiquant vraiment dans la langue qu'ils comprennent, parce que dire ‘’déforestation, changement climatique, déboisement’’, etc, sont des termes pas vraiment compris par la population, » martèle-t-il dans son intervention face à l’audience.
Le chargé de communication du parc national des Virunga, Bienvenu Bwende, signale que des solutions existent déjà contre la déforestation. « Nous luttons contre la déforestation en créant des barrages hydroélectriques pour alimenter la ville. Ceci a contribué à diminuer la coupe d’arbres pour fabriquer du charbon (Makala) »
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