Patrick Olombe : « en business 1$ a la même importance que 100 $ »

Pourquoi et comment tu t’es lancé dans les affaires ?

Je suis devenu entrepreneur premièrement, parce que j’aime l’indépendance. Travailler pour quelqu’un d’autre, nous limite beaucoup. En second lieu, l’entrepreneuriat, parce que je voulais aussi créer l’emploi pour les autres jeunes. Alors, pour me lancer, je n’avais pas attendu le bon moment, malgré le peu d’argent que j’avais. Comme disent les Français : « c’est petit à petit que l’oiseau fait son nid. » Je me suis lancé avec ce que j’avais.

Quelle était ta méthode pour te lancer ? Car il y a en plusieurs...

L’homme c’est la décision. C’est avoir des objectifs. Qui veut entreprendre doit saisir le temps qu’il faut de bien les définir. Il faut rendre ses objectifs clairs et précis, car lorsqu’un objectif n’est pas bien défini, on peut perdre beaucoup de temps dans sa réalisation. Bien définir un objectif, c’est savoir avec précision ce qu’on veut.

T’es jeune, mais quelles sont tes motivations ?

J’aimerai être riche. Et ma meilleure citation : « On ne met pas tous ses œufs dans un même panier ». C’est pourquoi j’ai plusieurs entreprises.

Quels sont tes défis majeurs et comment tu les a surmontés ?

Mes grands défis sont d’abord les tracasseries en lien avec les taxes et impôts. Aussi, mon personnel ne garde pas toujours le même état d’esprit que moi malgré les crises, défis… Pour faire face, je ne baisse jamais les bras. Actuellement, je travaille sur le renforcement des capacités pour mon personnel et la loi fiscale. 

Quels sont tes mentors, au niveau international, national et local ?

Au niveau international, j’admire Samuel Eto’o. Au niveau national, Éric Mandala et d’ailleurs c’est lui qui m’a inspiré d’investir dans le transport lors de notre première rencontre. Au niveau local je suis le mentor de moi-même.

Quel mensonge peux-tu nous dire sur l’entrepreneuriat ?

Beaucoup de gens pensent que l’entrepreneuriat c’est pour les riches, les gens qui ont beaucoup d’argent. Quand ils voient leurs belles maisons, voitures… Et pourtant, tout ça, ce sont que des passifs. Ils ne génèrent pas de lucres. Ils consomment au contraire de l’argent. Tout le monde peut entreprendre. Riches et pauvres.   

Quel conseil as-tu pour nous les jeunes qui veulent aussi se lancer dans le business ?

Quand on entreprend, le courage, la détermination et du sérieux comptent énormément. Et aussi le respect de l’argent. Les jeunes d’aujourd’hui dépensent beaucoup, pour moi 1$ a la même importance que 100$. Les jeunes doivent aussi avoir cette culture de lire beaucoup de livres. Ne pas cesser d’apprendre !