Les autorités locales jouent un rôle capital dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), non seulement dans l’action, aussi dans les discours médiatiques. Raison du lancement à Goma en date du 13 novembre 2021, du débat avec les jeunes : « Face aux Jeunes » par Habari RDC, sous le thème : « Importance du discours médiatique des autorités dans la lutte contre les VBG »

Environ, plus de 30 jeunes ont participé dans le débat interactif, appelé ‘’Face aux Jeunes’’ organisée à Goma, au Nord-Kivu, par l’association Habari RDC. Depuis un certain temps, cette organisation est engagée dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Dans cette optique, lors d’une conférence débat, elle a donné la parole aux jeunes pour débattre. 

Pourquoi insister tant sur les discours médiatiques des autorités locales dans la lutte contre les VBG ? Selon Elvis Katsana, coordonnateur régional à Goma de Habari RDC, « les médias jouent un grand rôle dans la lutte contre les VBG. En donnant la parole aux citoyens et aux autorités dans le but de sensibiliser sur la lutte contre les VBG à l’égard des hommes et des femmes. » Pour lui, cette question concerne tout le monde, raison de la lutte commune. 

Lors du débat, les participants ont insisté sur les violences basées sur le genre à l’égard des femmes, car en majorité, elles en sont victimes. « Pour promouvoir l’épanouissement des femmes, les VBG doivent êtes combattues à partir de la famille. Entre les parents et les enfants. Et les médias doivent en parler… »  Rappelle Ormiel Mihigo, une participant au débat.

Pour Rosalie Zawadi, journaliste à la radio Okapi et présidente sectionnaire de l’Union nationale de la presse congolaise au Nord-Kivu, aujourd’hui, les médias font partie des appareils idéologiques à la portée de l’État, mais aussi de ceux qui veulent ou savent s’en servir. Les médias peuvent contribuer à « changer le narratif » sur les VBG dans notre pays, si les différents acteurs impliqués sont engagés dans ce sens.

« Le travail des médias est d’éclairer la société sur l’impact de la promotion de la femme dans le développement de la famille et de toute la société. Montrer aussi les méfaits des VBG sur la vie des personnes qui les subissent. Bref : informer objectivement sur le sujet, afin d’amener la communauté toute entière à prendre des décisions éclairées, » explique et conclut Mme Rosalie.


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